L'ennemi

L'ennemi

La bête se réveille, tu dors
Aveugle dans ce monde hostile
En avançant toujours
Vers l'ennemi, vers l'ennemi

Ton coeur bat
La bête gronde
Bientôt la victoire
Bientôt la fin

Impuissante elle demeure
Immobile comme un faon
Seulement une ombre
Rien de plus, rien de plus

Tu vois ses yeux
Il ne fallait pas
Tu viens de comprendre
La bête est trop forte

Tu tires, tu tires, tu tires
Mais tu voudrais fermer les yeux
Pour ne plus voir, pour oublier
Ce regard humain